viernes, 24 de mayo de 2024

La chanson de la semaine: Zaz, Les passants

 


Les passants passantJ'passe mon temps à les regarder penserLeurs pas pressés dans leur corp léséLeur passé se dévoile dans les pas sans se soucierQue, suspicieuse, à l'affût, je perçois le jeu de panLeur visage comme des masques me fait l'effet répugnantQue faire semblantC'est dans l'air du temps
Passe, passe, passeraLa dernière resteraPasse, passe, passeraLa dernière restera
L'enfant n'est fait que de fêtesLe fait est que l'effet se reflète à sa capacité de prendre le fait tel qu'il estSans se référer à un système de pensée dans sa têteL'automne déjà, c'était l'été hier encoreLe temps me surprend semble s'accélérerLes chiffres de mon âgeM'amènent vers ce moi rêvé
Passe, passe, passeraLa dernière resteraPasse, passe, passeraLa dernière restera
Chaque mois se joue dans des cycles différentsC'est marrant ces remous qui m'animent à travers le temps d'un état à un autreJ'oscille inexorablementPar les temps je cours à l'équilibreChaque jugement sur les gens me donne la direction à suivreSur ces choses en moi à changerQui m'empêchent d'être libre
Les voix se libèrent et s'exposent dans les vitrines du monde en mouvementLes corps qui dansent en osmoseGlissent, tremblent, se confondent et s'attirent irrésistiblementPar les temps je cours à l'expressionChaque émotion ressentie me donne envie d'exprimer les non−ditsEt que justice soit faiteDans nos pauvres vies endormies
Passe, passe, passeraLa dernière resteraPasse, passe, passeraLa dernière restera


viernes, 10 de mayo de 2024

La chanson de la semaine: "Respire", de Gaël Faye


RespireRespireRespireEspère
Encore l'insomnie, sonnerie du matinLe corps engourdi, toujours endormi, miroir, salle de bainTriste face à face, angoisse du réveilReflet dans la glace, les années qui passent ternissent le soleil (Ok)Aux flashs d'infos, les crises, le chômage, la fonte des glaces, les particules finesCourir après l'hеure, les rames bondéеs, les bastons d'regards, la vie c'est l'usine, hamster dans sa rouePetit chef, grand bourreauFaire la queue partout, font la gueule partout, la vie c'est robot
T'as le souffle court (respire)Quand rien n'est facile (respire)Même si tu te perds (respire)Et si tout empire (espère)
T'as le souffle court (respire)Quand rien n'est facile (respire)Même si tu te perds (respire)Et si tout empire (espère)
Encore fatigué, la cloche du midiLe corps assommé, toujours épuisé, les masques sont misTriste face à face, poursuite du bonheurReflet dans la glace, les années qui passent flétrissent les fleurs (Ok)Les écrans, le bruit, l'argent, les crédits, les phrases assassines, les cons, les cancersLe temps qui s'écoule, le vide qui se fait, le silence épais, la vie c'est la guerreTourner dans l'tambourAmour placéboFaire semblant pour tout, c'est violent partout, la vie c'est Rambo
T'as le souffle court (respire)Quand rien n'est facile (respire)Même si tu te perds (respire)Et si tout empire (espère)
T'as le souffle court (respire)Quand rien n'est facile (respire)Même si tu te perds (respire)Et si tout empire (espère)
Les yeux ouverts, ne trouve pas l'sommeil, dans le lit tourne tout l'tempsLes phares des voitures balayent le plafond de leurs ombres dansantesLa nuit étouffe, la chaleur est lourde, l'orage est en suspensOù sont les rêves, où sont nos rêves d'enfantsS'échapper, déserter les rangsS'évader des tapis roulantsChercher le silence et l'erranceRaccrocher, trouver sa cadenceSe foutre des codes, des routines étroitesQuitter son rôle, les cases et les boîtesNe pas craquer, claquer, cramerDesserre ton col pour respirer
T'as le souffle court (respire)Quand rien n'est facile (respire)Même si tu te perds (respire)Et si tout empire (espère)
T'as le souffle court (respire)Quand rien n'est facile (respire)Même si tu te perds (respire)Et si tout empire (espère)
RespireRespireRespireEspère
T'as le souffle court (respire)Quand rien n'est facile (respire)Même si tu te perds (respire)Et si tout empireEspère


 

jueves, 2 de mayo de 2024

La chanson de la semaine: Kendji Girac, Andalouse

 


Tu viens le soirDanser sur des airs de guitaresEt puis tu bougesTes cheveux noirs, tes lèvres rougesTu te balancesLe reste n'a pas d'importanceComme un soleilTu me brûles et me réveillesTu as dans les yeux, le sud et le feuJe t'ai dans la peauBaila, baila, oh
Toi, toi, ma belle AndalouseAussi belle que jalouseQuand tu danses, le temps s'arrêteJe perds le nord, je perds la têteToi, ma belle EspagnoleQuand tu bouges tes épaulesJe n'vois plus le monde autourC'est peut-être ça l'amour
Des airs d'orient (baila)Le sourire et le cœur brûlantRegard ébèneJ'aime te voir bouger comme une reineTon corps ondule (baila)Déjà mes pensées se bousculentComme la lumière (baila)Il n'y a que toi qui m'éclaireTu as dans la voix, le chaud et le froidJe t'ai dans la peauBaila, baila, oh
Toi, toi, ma belle AndalouseAussi belle que jalouseQuand tu danses, le temps s'arrêteJe perds le nord, je perds la têteToi, ma belle EspagnoleQuand tu bouges tes épaulesJe n'vois plus le monde autourC'est peut-être ça l'amour
Oh-oh, yé-yé-yé, oh-oh(Ma belle Andalouse)Oh-oh, yé-yé-yé, oh-oh(Dos, tres, baila)
Toi, toi, ma belle AndalouseAussi belle que jalouseQuand tu danses, le temps s'arrêteJe perds le nord, je perds la têteToi, ma belle EspagnoleQuand tu bouges tes épaulesJe n'vois plus le monde autourC'est peut-être ça l'amour
Toi, toi, ma belle AndalouseAussi belle que jalouseQuand tu danses, le temps s'arrêteJe perds le nord, je perds la têteToi, ma belle EspagnoleQuand tu bouges tes épaulesJe n'vois plus le monde autourC'est peut-être ça l'amour